Lors de l’achat d’un bien immobilier en Espagne, il faut prendre en compte certaines dépenses. Cela correspond généralement aux taxes et aux frais au moment de l’acquisition d’un logement. Il est alors primordial de connaitre ces dépenses avant de se lancer dans cette aventure.
De manière générale, il y a 4 frais à considérer :
- Les frais fiscaux et notariés ;
- Les frais d’hypothèque ;
- Les frais d’avocat ;
- Les frais courants.
Les frais fiscaux et frais de notaire
Le notaire a pour responsabilité de s’assurer que l’acte de vente du logement est bien rédigé. En
Espagne, ce dernier certifie l’identité des parties qui signent l’acte de vente et s’assure que le prix
d’achat est bien payé au vendeur. Le notaire peut aussi inscrire le nouveau détenteur du bien au
registre des propriétés et prendre les frais et impôt.
Dans le neuf, la TVA est de 7 % et dans l’ancien la taxe de transfert se situe entre 6 et 10% de la valeur du bien. Il y’a également les frais de notaire qui se situent entre 300 et 700 euros ainsi que les
frais d’enregistrement de la propriété, entre 1 et 1,5%. Ajoutée à cela, l’inscription de l’acte (entre 100
et 500 euros) et le timbre fiscal sur l’acte de ventre qui est de 0,5% de la valeur du bien immobilier.
Sinon, de manière générale, on estime les frais d’acquisition du bien entre 8 et 12% de la valeur de ce dernier.
Les frais d’hypothèque (tasacion et assurance)
Dans le cas où vous passez par un crédit bancaire, la banque va déterminer la valeur réelle du bien en
réalisant plusieurs évaluations techniques. Cela se nomme alors la tasacion et elle coûte
généralement entre 300 et 400 euros en plus des frais de dossiers de l’emprunt. Aussi, sur
l’hypothèque du bien, vous devrez obligatoirement prendre une assurance dommages ou incendie.
Les frais d’avocat
Bien qu’il n’est pas obligatoire, l’avocat est fortement recommandé. En Espagne, le notaire
représente l’état, mais ne protège pas les intérêts du vendeur ou de l’acheteur. Ainsi, pour acheter
en toute tranquillité, la présence d’un avocat est très importante. Celui-ci s’assure du bon
déroulement des démarches et du processus d’achat.
Les frais courants
En Espagne, en plus des frais liés à l’achat du bien immobilier, il faut prendre en considération les
frais courants, à savoir :
L’assurance habitation ;
- La taxe foncière ;
- Les abonnements d’électricité, de gaz et d’eau ;
- Les impôts fonciers ;
- Les frais de syndic ;
- Les frais de gestion pour la location.
Quelle est la différence entre l’achat d’un logement neuf et l’achat d’un logement ancien ?
En Espagne, les frais de notaire et d’inscription au registre de la propriété sont les mêmes pour tous types de logement. Toutefois, cela ne s’applique pas sur les impôts qui diffèrent en fonction de l’ancienneté du bien.
Imposition pour un logement neuf en Espagne
Lorsque vous achetez un logement neuf, l’imposition est différente que pour l’achat d’un bien ancien. En effet, le nouveau propriétaire doit s’acquitter de l’IVA (Impôts sur la Valeur Ajoutée) qui représente 10% de la valeur du bien. Ces frais permettent à l’acheteur de bénéficier de la qualité d’une habitation neuve.
Imposition pour un logement ancien en Espagne
Dans l’achat d’un bien immobilier ancien, il est nécessaire de s’acquitter de l’impôt sur la transmission de patrimoine que l’on nomme ITP (Impuesto de Transmisiones Patrimoniales). Ces frais varient entre 3 et 11% en fonction des régions d’Espagne. Par exemple, en Andalousie, l’impôt représente 8% du montant du bien alors que dans la Comunidad Valenciana, ce taux est de 10%.
Néanmoins, il convient d’ajouter les frais de notaire aux frais d’impôts.
Par ailleurs, l’achat d’un logement ancien en Espagne présente plusieurs avantages comme l’accès à des quartiers privilégiés, la disponibilité immédiate, bénéficier d’une habitation de charme, etc.